L’Unité Opérationnelle Education/Sensibilisation des « Centres d’Accueil de l’Espoir » (CAES) fait d’un coup d’essai un coup de maitre…
L’unité Opérationnelle Education/Sensibilisation des CAES est multidimensionnelle. Elle a en effet l’art d’allier célérité et efficacité lors de l’exécution de ses objectifs spécifiques.
Le contact permanent que les Educateurs Communautaires entretiennent avec les populations vulnérables des communautés pauvres de la ville de Yaoundé et ses environs (DZENG, BATCHENGA, MBALMAYO, NGOUMOU, OTELE et ONGOT) lors de leurs descentes quotidiennes justifient à suffisance la rapidité avec laquelle la plupart des activités régaliennes de cette Unité Opérationnelle sont menées.
Depuis la fin du mois de juin 2021, une forte pression pesait sur les épaules des Educateurs Communautaires (EDUCOMs) des CAES dont l’un des devoirs est de fournir les OEVs fiables aux Unités Opérationnelles Centre d’Accueil Temporaire d’Efoulan (CATE) et Centre de Promotion des Activités Socio-Economiques (CEPASE) pour des fins de scolarisation puis de formation professionnelle en agriculture et élevage avant une autonomisation définitive.
Le défi était particulièrement énorme, tant pour les EDUCOMs qui, pour la plus part, se livraient pour la toute première fois à cet exercice, que pour le Coordonnateur de l’Unité Opérationnelle chargé d’enquêter et de valider en premier ressort les cas identifiés dans les zones rurales où se déploient habituellement les équipes d’Educateurs Communautaires.
Cette phase s’est déroulée entre le 04 et 25 juillet 2021 dans les localités rurales d’ONGOT, NGOUMOU, OTELE, MBALMAYO, BATCHENGA et DZENG.
La sélection à ce niveau n’était pas aisée car chaque responsable de cas nourrissait de grands espoirs que son enfant soit retenu par les CAES. Evidemment et malgré la forte dose de pression, le Coordonnateur de l’Unité Opérationnelle Education/Sensibilisation est resté objectif et inflexible lors de ses enquêtes sociales préliminaires et n’a retenu que les cas les plus vulnérables et fiables de ces enfants orphelins du Sida âgés entre huit (08) et onze (11) ans, et autres enfants vulnérables dont l’âge oscille entre douze (12) et quatorze (14) ans.
La contre-expertise des assistants sociaux du Centre d’Accueil Temporaires d’EFOULAN a permis de confirmer la vulnérabilité des cas répertoriés lors de ces enquêtes préliminaires. C’est ainsi que dix-neuf (19) ont été présentés au jury d’admission dirigé par la Révérende Sœur Directrice Générale, soit : dix (10) à DZENG, sept (07) à BATCHENGA, un (01) à NGOUMOU et un (01) à MBALMAYO. Ce jury d’admission a apprécié et validé en dernière instance les cas sélectionnés au sein des communautés.
Une fois de plus, la responsabilité est revenue à l’Unité Opérationnelle Education>/Sensibilisation, en commun accord avec les familles des OEVs retenus, de fournir la documentation juridique nécessaire (actes de naissance, certificat de genre de mort du ou des parents défunts et engagements parentaux).
Au terme de cette étape, les 20, 21 et 22 août 2021, sous le regard attentif du Coordonnateur de l’Unité Opérationnelle Education/Sensibilisation, les Educateurs Communautaires ayant identifié les OEVs retenus, ont procédé à la mobilisation et au regroupement de ces derniers au CATE et au CEPASE. Ces Unités Opérationnelles ont désormais la lourde tâche de recadrer les personnalités des OEVs avec une discipline d’ensemble.
Les familles, quant à elles, attendent de voir leurs enfants métamorphosés en personnes autonomes et responsables.