Vacances et prudence ! Les Centres d’Accueil de l’Espoir (CAES) interpellent les couches vulnérables
Depuis la fin des évaluations et autres examens scolaires et académiques qui ouvrent la voie aux vacances de trois (03) mois, l’euphorie est palpable dans les zones urbaine et rurale de la ville de Yaoundé et ses environs.
Sans doute, les populations ont à cœur de profiter à fond des retrouvailles et de la reprise de la quasi-totalité des activités ludiques suspendues depuis une année pour cause de Corona virus et d’oublier un peu les mesures de prévention en vigueur pour stopper la pandémie qui terrasse le monde.
C’est justement cette effervescence démesurée qui inquiète l’Unité Opérationnelle Education/Sensibilisation des Centres d’Accueil de l’Espoir (CAES). Au regard du nombre élevé d’éléments de vulnérabilité actifs identifiés sur le terrain, conséquences des multiples activités tant ludiques que sexuelles proposées au menu des vacances. Toute chose qui accroit la probabilité non seulement de brassage des populations mais aussi la possibilité de nombreux rapports sexuels occasionnels avec pour risque la propagation du VIH, autres IST et la COVID-19.
Chargées de l’Education/Sensibilisation des populations vulnérables des communautés pauvres de la ville de Yaoundé et ses environs (BATSCHENGA, MBALMAYO, DZENG et NGOUMOU) dans le cadre de la prévention des IST, VIH/SIDA et la COVID-19, des maladies opportunistes liées au VIH telles que le paludisme, la tuberculose, les maladies de la peau…, de la prévention de la transmission Mère/Enfant du VIH, de la vulgarisation des méthodes de planning familial et de l’organisation des campagnes de dépistages volontaires et gratuits du VIH au sein des communautés sensibilisées par les CAES depuis deux (02) ans, les sept (07) équipes d’Educateurs Communautaires (EDUCOMs) de cette unité opérationnelle sont descendues sur le terrain le vendredi 16 juillet 2021 pour une vaste campagne d’affichage des messages éducatifs relatifs à la prévention des IST/VIH/SIDA et la Covid-19 au sein des communautés pauvres où elles ont préalablement identifié des éléments de vulnérabilité qui ternissent l’impact de leur action sur le terrain.
Grâce au mille cinquante (1050) affiches placardées sur les murs des centres de santé, bars, motels, restaurants, stades, marchés, etc., les EDUCOMs ont pu apprécier l’implication positive des populations-cibles dans leur travail. Ils estiment par ailleurs avoir rattrapé pas mal d’individus imprudents et consolidé ainsi leurs acquis sur le terrain.