L’approche des Centres d’Accueil est particulière, le Centre de promotion des activités socioéconomiques (CEPASE) travaille en concertation avec les communes et les villages aux alentours de Yaoundé ainsi, ce sont 12 jeunes ruraux garçons et filles choisis par les chefs de villages et les familles, sélectionnés à travers les enquêtes sociales qui ont intégré la formation en avril 2016. Tous ces jeunes doivent avoir un accès à la terre et une forte volonté d’installation.
La formation dans les métiers agrosylvopastoraux est une formation modulaire basée sur l’approche par compétences qui éveille les apprenants aux techniques de production mais aussi aux techniques de conservation, transformation et ventes de produits agricoles dans le but de créer des chaines de valeurs et des circuits courts de commercialisations.
Puis les apprenants sont mis en conditions réelles de vie sur la ferme école du centre de formation en passant par l’école pratique d’agriculture de Binguela (EPAB) structure de formation de référence au Cameroun qui est partenaire des « Centres d’Accueil de l’Espoir »
Par un dispositif d’alternance sur une année, les apprenants munis de leurs parchemins retournent appliquer ces techniques sur leurs propres parcelles.
Une aide matérielle a l’installation leur a été accordée par la Commune de Bikok composée de brouettes, de tôles, poussins, porcelets et de poulaillers améliorés afin qu’ils puissent réussir leur installation. Un suivi de proximité sera effectué conjointement par l’équipe faite des responsables de la Commune et des Centres d’Accueil de l’Espoir (CAES)
D’ailleurs, en s’adressant le 10 février 2016 à la jeunesse camerounaise à la veille de la fête à elle dédiée, le chef de l’Etat, Paul Biya, a invité ses jeunes compatriotes à devenir «les entrepreneurs agricoles dont le Cameroun a besoin». «La terre ne trahit jamais. N’ayez pas peur de franchir le pas (…). C’est un métier noble et rémunérateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie réelle ».